La prévention des chutes chez les personnes âgées repose sur des lignes directrices, des mesures et des activités visant à empêcher une personne de plus de 65 ans de tomber accidentellement et soudainement par terre, risquant d’entraîner des blessures, des états de stress post traumatique (ESPT) comme conséquence ou non.

5 Grands facteurs de risque de chuter effondrant la confiance en soi :

• Avoir chuté au moins une fois dans l’année passée
• Être resté plus d’une heure au sol ;
• N’avoir pas su se relever du sol sans aide ;
• Avoir des difficultés à exprimer cette situation ;
• Réduire son activité dans la vie quotidienne suite à une chute en sortant moins

Quel parachute pour un plan anti chute?

En psychomotricité, il est possible d’être accompagné, en individuel ou en semi collectif, pour appliquer avec simplicité des pratiques simples et fonctionnelles pour prévenir les risques de chuter et apaiser les peurs dans ce domaine!

Une aventure en tandem est proposée les vendredis matins aussi avec Rachel Montangon et Caroline Rebuffat pour 2024-2025, où il est possible d’accéder à un programme exceptionnel et subventionné pour 8 personnes du 8e ou 9e arrondissement de Marseille. (Cf.fin de page)

Chacune intervient également en libéral pour des suivis en psychomotricité.

Le plan antichute s’articule autour de 5 axes : 

• Savoir repérer les risques de chute et alerter ;
• Aménager son logement pour éviter les risques de chutes ;
• Des aides techniques à la mobilité faites pour tous ; 
• L’activité physique, la meilleure arme antichute ;
• La téléassistance pour tous. 

Approche pragmatique et pédagogique!

La proposition est de suivre vos ressentis en fonction de situations d’équilibres et de déséquilibre par des ateliers sensoriel et psychomoteurs. Ceci dans l’idée de s’appuyer sur ses ressources et d’atteindre par exemple plus de sérénité, en régulant mieux les situations de stress et d’anxiété, ou simplement pour (re)trouver de la joie ou maintenir l’équilibre physique, physiologique, mental, émotionnel pour les prochains jours à vivre avec entrain.

Faire de la chute l’occasion d’un nouvel élan d’animation personnelle avec l’appui du plaisir de la musique et de la danse dans l’ambiance du « Gai rire ».

Quand consulter ?

• Si la personne a chuté, se trouve dans la crainte de chuter et peur de se relever.
• Si elle est restée plus d’une heure au sol sans arriver à se relever seule.
• Si elle présente le besoin de soutien par rapport à ce qu’elle traverse.
• Si elle souhaite se mettre en action pour initier un changement global.
• Si elle souhaite retrouver plus de mobilité et de confiance.
• Si elle souhaite cheminer gaiment en s’appuyant sur son potentiel.
• Si elle a envie de s’investir dans cette démarche joyeuse et holistique.

Pour qui ce suivi prévenant les chutes?

• Toutes les personnes ayant plus de 65 ans, ayant chuté et craignant de ne pas arriver à se relever facilement ou s’inquiétant de se blesser même sur des trajets habituels et souhaitant veiller à se sentir bien plus en équilibre, confiance!
• Il n’y a pas besoin d’avoir de dispositions particulières pour entrer dans ces pratiques, une prescription médicale est cependant nécessaire.
• C’est un complément efficace pour stimuler son mieux-être. Cela ne se substitue pas à un suivi médical allopathique traditionnel.
• Accès au programme offert se déroulant au centre socioculturel Roy d’Espagne pour les personnes logées dans le 8e ou 9e arrondissement.

Le saviez vous?

L’exercice régulier mettant la personne en mouvement contribue à ce qu’on se sente mieux, voire plus heureux !

Lorsque nous bougeons, nous stimulons l’hormone libérée, la sérotine. Cette hormone nous fait ressentir des sentiments de bonheur, de confiance et de bien-être. De plus, des niveaux de sérotonine plus élevés suite à une activité physique peuvent avoir un effet antidépresseur et anti-stress chez les personnes âgées.

Lorsqu’on regarde les chiffres au niveau national, on constate que la participation sportive continue de baisser avec l’âge. Surtout chez les femmes et plus particulièrement après 75 ans :

La chute « dans le grand âge » peut présenter des conséquences physiques, physiologique et psychologiques délétères. Les personnes peuvent s’épuiser souvent à chercher à se relever si elles ne sont pas préparées à s’appuyer sur leurs ressources.

Les chutes sont la première cause de mortalité accidentelle chez les personnes âgées.

En région Paca, ces chiffres représentent 9473 hospitalisations et 837 décès.

Les personnes ayant chuté peuvent culpabiliser, se sentir fragiles, isolées, dévalorisées ou impuissantes et cela peut entraîner une crainte permanente et une prudence excessive, des restrictions d’activités ou un confinement à domicile. Ces tendances ont des effets rapides sur l’état de santé de la personne. Le maintien à domicile risque d’être alors mis en péril si la mise en mouvement joyeuse et sécurisante n’est pas explorée.

Axes des bénéfices après un accompagnement pour prévenir les chutes:

• RETROUVER: la capacité de se relever du sol jusqu’à de mouvements dansés.
• EXPLORATION: sensorielle et proprioceptive du potentiel psychocorporel
• ATTITUDES: bienveillantes, sereines et douces
• POSTURES: simples, efficientes et pratiquées en mouvement ou en statique
• SOUFFLES: rythmés et orientés suivant la situation
• VISUALISATIONS: favorisant la créativité du potentiel imaginaire
• RELAXATIONS:libérant les crispations tonico-émotionnelles.
• PRATIQUE: régulière et agissant en surface et profondeur.
• ÉVALUATIONS: équilibres, coordinations, sensations psychocorporelles.
• CAPS: Libération de mouvement avec fluidité, apaisement, sérénité, écoute de soi.

Pratique pragmatique et fonctionnelle!

L’approche est ainsi concrète avec l’exploration fonctionnelle, proprioceptive et sensorielle des domaines des émotions, anxiétés, traumatismes, douleurs, maladies organiques et chroniques. En psychomotricité nous visons à atténuer un ensemble de souffrances, en surface et en profondeur qui se passent dans le cerveau ainsi que dans le cœur, et aussi dans le corps et vice versa.

En libérant les des résistances tonico émotionnelles via la parole, la visualisation, la pleine conscience, les mouvements, les respirations alors l’ensemble du corps se repère et s’installe à l’aise et alerte dans progressivement plus de fluidité.

L’accompagnement en Psychomotricité pour la prévention des chutes s’organise dans la globalité d’un contexte et s’articule autour d’une problématique spécifique (douleur, manque d’énergie, fatigue, rigidité …) afin de transmettre à l’apprenant les outils adaptés et ajustés pour viser une augmentation du sentiment de sérénité, une connexion à sa corporalité (corps, cœur, cerveau) plus fonctionnelle et un apaisement global à long terme.

L’engagement et le sérieux de la personne dans cette discipline lui permettront de devenir autonome après quelques séances.

Pour être plus à l’aise et limiter certains « maux », chaque psychomotricien(ne) peut proposer pédagogiquement des ingrédients et protocoles simples, bien définis, des exercices adaptés, à faire chez soi entre les séances. L’idée est de cultiver ses repères à partir d’une étendue de moments fleurissant avec soi-même. Ceci sera une nouvelle habitude de rendez-vous avec soi dans le moment présent à ancrer dans son quotidien et se libérer des dérives de ruminations, résistances ou souffrances et s’installer petit à petit à la barre de sa navigation vers un mieux-être avec une autonomie propre à chacun.e.

Tout suivi en psychomotricité se fait en complément du suivi médical.

Comment se déroule une séance de psychomotricité de prévention des chutes?

Quels objectifs ?

1. Évaluer à domicile les risques de chute au quotidien et les potentiels de sécurité.
2. Proposer un accompagnement personnalisé pour optimiser son autonomie.
3. Renforcer le plaisir de la verticalité, de l’équilibre et de la marche.
4. Intégrer la capacité à se relever du sol en confiance et de manière autonome.
5. Valoriser la prise d’initiative et de risque dans la sûreté et tranquillité.
6. Favoriser le lien social par la participation à des ateliers de groupe.
7. Prévenir la rechute et les syndromes post-chute.

Séances individuelles en consultation:

Le nombre de sessions ou séances individuelles est variable (en moyenne 6 à 12) pour chaque profil de personne, de contexte et d’indication. Cela dépendra aussi de l’implication de la personne et de la régularité de la pratique dans sa vie quotidienne.
Pour un accompagnement personnalisé sur plusieurs séances en psychomotricité avec un projet thérapeutique, c’est après un bilan (1 à 2 séances), qu’il peut être proposé une ou plusieurs session(s) avec des pratique fonctionnelles, s’étalant en générale par série d’une douzaine de séances maximum en psychomotricité. Les deux premières séances durent entre 45 min et 1h30 maximum. Le temps de faire le bilan initial, d’avoir tous les éléments pour démarrer en partant avec un objectif clair et concret. Ensuite, chaque séance individuelle durera avec Caroline en moyenne 45 min. Mais, encore une fois cela dépend de chacun.e.

La personne est accueillie et prise en compte dans sa globalité et dans sa spécificité (sensorielle, mentale, physique, cognitive, émotionnelle, comportementale…) pour favoriser l’apaisement, le changement, la sérénité. Lors de la rencontre avec la personne, tous les aspects de sa vie, ses atouts et ses difficultés sont interrogés : équilibre, coordination, craintes, alimentation, rythme de vie, sommeil, relations sociales, activités physiques, créatives…

Séances semi- collectives en consultation:

Le suivi peut démarrer sur chaque trimestre, en fonction du nombre d’inscrit. Le fait de pratiquer en groupe favorise un lien social entraînant et motivant par l’énergie collective. Chaque atelier dure 1h30 maximum avec une thématique et différentes explorations psychocorporelles. Il n’est pas nécessaire d’être pratiquant.e de yoga ou de danse pour assister aux séances de psychomotricité en groupe.

Séances semi- collectives offertes au centre socioculturel Roy d’Espagne:

Elles ont mis en place un système de partenariat pour accéder gratuitement à ce programme « A corps d’âge » pour que chaque participant puisse s’accorder au rythme de ses ressentis et ses appuis. La seule participation demandée est de 20€ correspondant à l’adhésion au centre socioculturel Roy d’Espagne.

Ce programme offre un suivi mené par Rachel et Caroline, deux psychomotriciennes formées à la prévention des chutes, gymnastique holistique, yoga thérapie, méditation de pleine conscience, gestion du stress et des émotions, cohérence cardiaque.

La sélection des 8 personnes de plus de 65 ans dans le 8e et 9e arrondissement de Marseille commence cet été et sera définitive le 21 septembre 2024. Une liste d’attente sera mise en place pour l’année suivante ou des séances en consultations.

Il est proposé au fil de l’année 2024-2025 des bilans et un programme de 13 séances offertes en partenariat avec la conférence des financeurs pour la prévention de la perte de l’autonomie et le centre socioculturel Roy d’Espagne pour un petit groupe homogène, un programme « A corps d’âge » avec bilans de psychomotricité et 13 ateliers pratiques les vendredis matins.

Thèmes abordés lors du programme « A Corps d’âge » :

La peau et le sens de l’espace, le regard, le rythme, le souffle de la respiration, la capacité à se relever du sol et la fluidité des mouvements lors des changements de niveaux nous permet dans ce programme l’abordage de la chute par l’’expressivité du mouvement dansé.

Le fait de pratiquer en groupe favorise un lien social entraînant et motivant par l’énergie collective. Chaque atelier dure 1h30, il y a toujours un thème. Il n’est pas nécessaire d’être actif dans une activité comme le Taï qi, Yoga ou Danse ou autre pour être sélectionné pour participer aux séances du programme.

Comment se déroule le programme « prévention des chutes à corps d’âge » ?

Voici un projet exceptionnel qui se déroule en tandem avec Caroline Rebuffat et Rachel Montangon. Ces deux psychomotriciennes s’inspirent d’ateliers qui font leurs preuves depuis plusieurs années dans le département des Pyrénées Atlantiques. Étant initiées par Geneviève Ponton, psychomotricienne également qui allie ses ateliers prévention des chutes par l’approche psychomotrice et expressive en co-animant les ateliers avec une danseuse.

Aussi, ce tandem de deux psychomotriciennes aborde la chute par l’expressivité du mouvement dansé, de postures de yoga et autres explorations proprioceptives et sensorielles. Ceci dans une ambiance de « Gai Rire » et l’intention d’explorer ou de retrouver l’élan et la joie, là où la chute menaçait de rester plaqué au sol dans l’impuissance, la culpabilité ou l’impatience. La présence à soi, la relation aux autres et à l’espace deviennent un point d’appui pour retrouver confiance, puissance et revalorise l’image de soi.

Quel déroulement?

Ce programme s’organise en 5 grandes phases  :

• Réunion d’information en septembre à la suite de laquelle sera constitué le groupe avec l’aide des partenaires sociaux.
• Évaluation par bilan au domicile des participants courant septembre -octobre.
• 12 ateliers hors vacances scolaires entre novembre et fin mai.
• Une deuxième évaluation à domicile courant juin.
• Un bilan avec les participants et partenaires après la fin des ateliers en début d’été.

L’approche psychomotrice pour la prévention des chutes intéresse chaque personne âgée de 65 ans ou plus pour se réapproprier son corps et l’investir avec efficience et plaisir. L’intention est d’accompagner chaque personne à puiser joyeusement dans la mémoire de ses mouvements acquis depuis l’enfance.

3 conférences offertes sur la prévention des chutes en septembre pour :

• Informer et de sensibiliser sur le sujet « prévention des chutes » auprès d’un grand nombre de personnes (âgées, aidants familiaux, professionnels)
• Présenter le dispositif bilans domiciles/ ateliers collectifs
• Finaliser les inscriptions pour la sélection de 8 participants.
• Rencontrer d’autres professionnels de secteur et ainsi étoffer l’interdisciplinarité.

Le Saviez vous?

Depuis notre petite enfance jusqu’à un âge avancé, 5 moyens vont servir de base pour construire et maintenir notre verticalité :

• 1 / Respirer permet de rassembler ses forces et conserver des gestes
  souples
• 2 / Se recentrer dans l’enroulement aide à se lever et éviter de se laisser tomber en
  s’asseyant
• 3 / Se retourner facilite la mobilité des hanches et des épaules et favorise la
  coordination de la marche
• 4 / Repousser le sol par de bons appuis de pieds affirme la sensation de
  stabilité et donne confiance en soi
• 5 / Regarder autour de soi permet de stabiliser son équilibre et
  d’anticiper ses déplacements.

Si ces 5 moyens peuvent être mis à mal par le contexte et ou le vieillissement alors ils peuvent être joyeusement reconvoqués !

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